Bonjour Peuples de Dieu, chrétiens de toutes dénominations d’ici et de là, vu que « les affaires vont reprendre », il s’agit sûrement de mon dernier message virocide .
«Ouf» s’écrient certains ; mais les « retours verbaux ou écrits», surtout de ceux qui ne sont pas encore volontairement baptisés au nom de Jésus-Christ, m’emplissent d’espérance.
Via les messages bibliques qui vous étaient adressés, Dieu nous aidait à conserver le lumignon spirituel allumé (Mat 12/20, 1 Thé 5/1_9) et, de facto, à détruire tout ce qui était contraire à l’Esprit divin, en restant fermement unis contre les dominations méchantes et diaboliques.
Conservons l'unité, car un seul Seigneur
Éphésiens 4/1-6 « Je vous exhorte… en toute humilité et douceur avec patience, vous supportant… avec charité (amour), vous efforçant de conserver l’unité de l’esprit… il y a un seul Seigneur…, un seul Dieu et Père de tous, au dessus de tous parmi tous et en tous.
Adhésion, harmonie, union, communauté, unité : de tels mots sont souvent scandés, car force est d’admettre que l’on parvient rarement à quelque chose d’honorable sans l’appui d’autrui. Pour nous à Boffrand, cette reprise post-confinement constitue une double unité : unité de corps (content de se retrouver après plus de 2 mois) et unité d’esprit (volonté sincère de se réconcilier de manière pérenne).
Ce qui rappelle l’esprit de corps (loyauté, soutien réciproque garanti) si indispensable pour rester unis au sein d’une même entreprise, d’un même corps : le temple Jésus-Christ _(1 Cor 3/16-1_7).
L’individualité, qui est bien sûr à valoriser, ne bannit nullement ni n’empêche l’esprit de fraternité, d’unité. Sur ce point, rappelons « la diversité de chacun fait la richesse de tous » (Julos Beaucarne). De plus, d’autres exclamations motivantes telles « l’union fait la force », « tous pour un, un pour tous » ou la célèbre phrase de Marie de France 12è siècle « ni vous sans moi, ni moi sans vous » poussent, en tout cas m’incitent à œuvrer en me sachant soutenu par des frères et sœurs à travers leurs idées, leurs savoir-faire aux fins d’un résultat commun, partagé.
Le titre éclaire les deux idées directrices du sujet. Entrons dans le vif du sujet !
A) Conservons l'unité
Certes dans le vif du sujet, mais sans précipitation, car il est sage de s’attarder sur le verbe conserver, (maintenir, garder, renouer), sous-entendant que l’unité chrétienne est encore présente même si probablement distendue. Tout n’est donc pas à refaire ; et telle l’électronique, il suffit de rafraîchir, et telle la Parole, de vouloir être régénérés (1 Pi 1/3) « Béni soit Dieu… qui nous a régénérés pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus-Christ.. ;
Jn 3/3-5 «Jésus lui répondit:… si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu ». Le terme « de nouveau » conforte l’existence préalable d’un précédent et corrobore le verbe « conserver » signifiant que même un fil fin nous relie encore ; fil faible, mais réel et que nous devons vouloir consolider.
« L’unité de l’esprit » ne peut être le fait d’aucun humain. Elle existe déjà pour ceux qui ont cru à la vérité et reçu Jésus-Christ comme le proclame l’apôtre Paul dans les précédents chapitres des Éphésiens. Donc, ladite unité ne peut être maintenue par des efforts humains ou des organisations, mais en marchant dignement (1 er verset). L’unité spirituelle n’est conservable que si nous marchons, oui si nous-mêmes de l’église de Boffrand désirons et décidons d’agir avec loyauté envers la vérité et marcher en harmonie avec l’Esprit de Dieu. Cela est écrit aux trois 1 ers versets du jour,
également aux versets 14 et 15 (nous ne devons pas être des enfants flottants…, nous devons professer la vérité…) ; et aussi en Gal 5/22-26 -portion bien connue- (… si nous vivons par l’esprit, marchons selon l’esprit… ne nous provoquons pas les uns les autres…)
De tout ceci, on déduit qu’il est impossible de parvenir à cette unité « par la chair » ; et me voici mis en garde : « AlexPro », après avoir commencé par l’Esprit, veux-tu maintenant finir par la chair » ? (Gal 3/3). Et toi, mon frère, ma sœur, où en es-tu sur ce point ? Réponds à Jésus-Christ !
B) Un seul Seigneur
Déclarer et accepter qu’il y a « un seul Seigneur « est la quintessence (le philtre pur) de la foi chrétienne et de son unité.
Ce groupe de mots « un seul Seigneur » est :
- d’une part, la perfection et la plénitude de l’acte sacrificiel, rédempteur, réparateur et
salvateur de l’indéfectible Jésus-Christ. Entendons que la personne qui croit en Christ n’a besoin d’aucun autre rédempteur (sauveur, libérateur) ni d’autre médiateur ou sacrificateur pour lui offrir le salut absolu (1 Tim 2/5-6, Héb 9/15) ; La personne croyante doit tout simplement s’approcher de Dieu par le truchement de Jésus-Christ, l’unique médiateur de la nouvelle alliance (intercesseur suprême Héb 7/25) ; la seule porte, le seul chemin (Jn 10/1, 10/7, 10/9, 14/6) ; - d’autre part, « un seul seigneur » signifie que le Seigneur Jésus est l’autorité suprême pour toute personne qui croit en lui. Cela veut dire que la suprématie de Christ est manifestée dans la Parole écrite de Dieu : Jésus-Christ le Dieu véritable, la vie éternelle (1 Jn 5/20).
En d’autres termes, si quelqu’un ou une quelconque organisation professe qu’il existe une autre autorité -religieuse ou séculière, laïque- supérieure ou même égale à celle de Jésus-Christ, cela signifie que cette personne ou cette organisation se soustrait volontairement à la seigneurie suprême de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Oui dans ce cas, ces gens refusent catégoriquement le Dieu véritable pour se positionner -en toute connaissance de cause- du côté des infidèles, sous un joug étranger, sous Belial et ses esprits méchants et démoniaques totalement à l’opposé de Dieu (2 cor 6/14-16, 1 Cor 10/21). De telles personnes agissent comme les fils pervertis d’Eli ne connaissant pas l’Eternel (1 Sam 2/12) et se condamnent elles-mêmes.
Frères et sœurs de la communauté chrétienne évangélique sise à Boffrand, visiteurs, et
visiteuses, destinataires du présent écrit, à l’aube de la reprise,
- si réellement nous avons foi en Dieu -trois fois saint- (Père, Fils et Saint-Esprit) et confessons le Seigneur Jésus, et si nous croyons dans notre cœur (du bon côté de notre cœur) que Dieu l’a ressuscité des morts, alors nous serons sauvés (Rom 10/9) ;
- si nous demandons avec humilité et assurance à Jésus-Christ que nous acceptions d’être entièrement sous son contrôle en vue de reprendre la vie communautaire chrétienne avec les éléments du fruit de l’Esprit, alors nous sommes sur le chemin resserré, devant la porte étroite menant à la vie grâce à l’esprit d’unité qui nous anime (Mat 7/13-14);
- si nous serrons les rangs pour conserver l’unité, certes distendue, mais non rompue (pas facile de rompre une corde à plusieurs fils : Eccl 4/12), cela signifie incontestablement que nous confessons indéfiniment que Jésus-Christ, le maître de la réconciliation et du pardon, est le Seigneur de notre vie, car nous prétendons à l’unité de l’Esprit auquel nous voulons goûter (Eph 4/3).
Amen et amen.
Jésusment tien,
AlexPro